Technique d’épandage

Choisir le bon mode d’épandage

La forme la plus simple consiste à répandre le sel tel quel : c’est à ce jour une technique encore assez pratiquée.

Mais pour être efficace pour faire fondre la neige et le verglas, le sel a besoin d’être en solution dans l’eau : autrement dit, du sel sec apporté sur de la glace sèche n’aura aucun effet, au moins dans un premier temps.

On pourrait donc imaginer apporter le sel préalablement dissous dans l’eau (on obtient alors une saumure), mais l’efficacité fondante serait très limitée dans le temps pour lutter contre la neige ou le verglas : en effet, au fur et à mesure de sa fonte, l’eau ainsi formée va diluer la saumure et réduire son efficacité.

Cette technique du saumurage pur est donc réservée à des situations bien précises (givre ou verglas très peu épais notamment).

Fort de cette constatation, s’est développée la technique dite de la bouillie de sel, qui consiste à répandre sur la chaussée un sel préalablement mouillé à l’aide d’une saumure : à l’efficacité de la saumure pour le démarrage du mécanisme de fonte, s’ajoute alors celle du sel en grains qui entretiendra ce mécanisme au fur et à mesure de sa fonte. La proportion de saumure que l’on ajoute au sel dépend du phénomène à combattre et des conditions météo-routières et représente en général de 10 à 30% de saumure par rapport au sel en grain.

Voici un résumé du meilleur mode d’épandage en fonction de l’état de la chaussée :

Sel en grains

Bouillie de sel

Saumure pure

Chaussée sèche

Possible

Préférable

Préférable

Chaussée humide

Possible

Préférable

Possible

Chaussée mouillée

Préférable

Possible

A proscrire

Doser au plus près

Les saleuses modernes (appelées épandeuses de fondants) permettent un dosage très précis de la quantité de sel que l’on souhaite répandre. Rappelons qu’en cas de chute de neige d’une certaine importance, le raclage de la neige est un préalable indispensable dans l’optique de remettre la chaussée au noir.

Voici en résumé les doses classiquement recommandées en fonction de l’état de la chaussée :

En traitement préventif ou précuratif :

Température

0 à -3°C

-3 à -7°C

< -7°C

Chaussée sèche

5 g/m²

5 g/m²

10 g/m²

Chaussée humide

5 g/m²

10 g/m²

15 g/m²

Chaussée mouillée

10 g/m²

15 g/m²

20 g/m²

En traitement curatif :

sur neige ou verglas

20 à 40 g/m²

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