Sel et environnement

Correctement utilisé, le sel est très peu impactant sur l’environnement

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Le développement de l’usage du sel comme fondant routier a entraîné une réflexion écologique portant sur les effets de l’épandage de ce déverglaçant sur les végétaux, les sols ainsi que les sur les eaux de surface et les nappes phréatiques. Les études effectuées à ce jour en France et en Europe n’ont pas révélé de phénomène préoccupant, si les pratiques respectent quelques règles de bon sens rappelées ci-dessous.
Rappelons que les constituants du sel (ions sodium et chlorures) participent aux différents mécanismes biologiques de la vie. Ils se trouvent partout dans la nature et en particulier dans l’eau de mer en concentration élevée (30 g/L).
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  • Lors de son stockage, on privilégiera le stockage sous hangar. Si cela n’est pas possible, une bâche permettra d’éviter la perte de sel par sa dissolution par temps de pluie.
  • Lors de l’épandage, ne mettre en œuvre que les quantités strictement nécessaires : toute la dose, mais rien que la dose !
  • Pour minimiser les impacts sur les plantations particulièrement exposées, ne pas saler la chaussée ou les trottoirs avant d’avoir préalablement raclé la neige. Dans le cas contraire, la fonte d’une neige concentrée en sel, du fait du raclage au pied des rangées d’arbres le long des voies, risquerait en effet de provoquer un apport excessif de sel.

Employé par des professionnels, selon les directives et les recommandations de la IM001730Direction des Routes du Ministère de l’Environnement, le sel de déneigement est très peu impactant sur l’environnement et constitue de loin le moyen le plus efficace de combattre la formation de verglas sur les routes et donc d’assurer la sécurité des conducteurs.